Chers lecteurs, chose promise chose dûe. Je vous avais promis un double test de Stuntman, et je vous le livre dès à présent au travers de ce billet. Quand j’étais petit (encore !! j’aime bien raconter des trucs de quand j’étais petit), j’ai reçu pour mon anniversaire un excellent jeu : V-Rally 3 sur GBA. Ce n’était pas une surprise, je l’avais commandé exprès parce que j’avais vu les images dans le magazine Nintendo. Cette 3D temps réel saisissante, cette fluidité sur GBA, c’était juste dingo ! Et tout ça grâce au talent de Guillaume Dubail et Fernando Velez, deux noms qui sont restés gravés tant mon expérience sur V-Rally 3 avait été agréable et impressionnante. Si je vous parle de ça, c’est parce que le jeu dont je vais vous parler est sorti juste après V-Rally 3, émane des deux mêmes guguss, et concerne une franchise que j’aime beaucoup. Cet épisode est-il meilleur que son grand frère tombé dans les abysses de la déception ? Suivez-moi, j’ouvre la route.
Si vous vous demandez ce qu’est Stuntman, c’est que vous n’avez pas lu le test du jeu dont est tiré ce portage : Stuntman sur Playstation 2. Maintenant que vous savez (je pars du principe que vous êtes un lecteur assidu et intéressé, ce qui est rare, vous pouvez être fiers), on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet et répondre à la question suivante : « Pourquoi je me ferais chier à jouer sur un écran minuscule à un jeu dispo sur ma télé cathodique ? (On se remet dans l’ambiance sivouplé). Bah parce que cet épisode Game Boy Advance est fort satisfaisant, diantre !
Comme je le disais dans l’intro, cette version nous est servie par M.Dubail et M.Velez, des développeurs connus pour avoir déjà sorti des titres de qualité sur les différentes versions des Game Boy (V-Rally, Bugs et Lola Bunny : Opérations carottes… Ne riez pas, il est vraiment bien), ainsi que V-Rally 3 sur GBA. Dès lors, quand on voit l’arrière de la jaquette et les images montrant des graphismes 3D, on sait qu’on peut foncer les yeux fermés (c’est compliqué pour jouer à la Game Boy les yeux fermés, donc foncez tout court)
Et effectivement, c’est la claque. Bon, on voit cash les similitudes avec le moteurs de V-Rally 3, qui a été juste réutilisé dans la foulée ici, tel quel, sans trop se casser le fion. On va donc foncer à toute berzingue dans des environnements variés en full 3D, avec une fluidité presque toujours impeccable. (Les voitures restent en carton pâte, on peut pas tout avoir, mais rien à voir avec les voitures difformes de Crazy Taxi GBA). On retrouve les mêmes films que sur la peusseudeu, on peut presque les reconnaître tant les séquences sont par moment bien retranscrites sur la petite bécane de Nintendo.
Et s’il n’y avait que ça, les Jean-Kevin auraient pu dire que c’est de la branlette sur les graphismes et que le Gameplay ne suit pas ! Mais que nenni, ce petit épisode de poche met une branlée monumentale a son grand frère. Rien que dans le feu de l’action, comme l’action est un poil plus lente que sur la version salon, on a enfin le temps de réagir quand ce connard de producteur nous donne une instruction au dernier moment parce que son cul le démangeait. Et puis ici, comme le moteur de jeu vient directement de V-Rally 3, pas besoin de vous dire que les voitures qui rebondissent et partent en couilles avant/après un saut, c’est du passé ! On tient son volant, ça adhère, et passer dans des interstices serrées n’est vraiment plus un problème, c’est même un grand plaisir (comme avec la mère à… Non j’arrête là)
Ah, et si je vous disais par la même occasion que, comme c’est tiré de V-Rally 3 encore une fois, on à le droit à toutes les instructions du réalisateur à la voix ! Le gars nous parle en Français sur GBA. C’est pas juste génial !?? Et pas de panique si vous voulez jouer dans des endroits où on peut pas mettre le son (au boulot, au toilettes du boulot, à la cafet’ du boulot… Oui je sais, on dirait que je ne bosse jamais), toutes les instructions sont écrites en français sur le haut de l’écran et c’est très clair ! Un vrai plaisir de jouer en déplacement n’importe où, avec qui plus est un framerate aussi stable que le célibat de Jean-Kévin.
Vous allez surement me demander si ce jeu n’a donc aucun défaut j’imagine ? (Je vous connais bien mes petits coquins rétro). Bah si, à commencer par le truc qui m’a fait jeter la console cash en début de partie : Les cinématiques avec le cascadeur ont été remplacées par un monologue du cascadeur où on voit juste sa tête bouger et le texte défiler. Autant vous le dire, le mec fait peur ! Je pense que Velez & Dubail auraient dû mettre une photo à la place de ce truc flippant ! C’est pas un défaut ? J’abuse ? C’est pas vous qui avez faillit casser votre GBA rétroéclairée toute neuve (Oui, tout ça pour vous dire que j’ai une GBA rétroéclairée commandée chez le spécialiste et pas vous, héhéhé)
Sinon, à part ça, il faut bien admettre qu’il n’y a pas trop de défaut. Bien sûr l’éditeur de cascade s’est fait la malle et les modes annexes sont aussi passionnants que la vie minable de Jean Kevin, mais on ne va pas non plus pousser mémé dans les escaliers, on est sur une version de poche déjà bien balaise. Le jeu est ceci-dit bien plus facile, voire trop facile justement… C’est peut-être son grand défaut.
Vous l’aurez compris, on est sur du lourd avec cette version GBA qui retrace l’intégralité du contenu de la version console. Alors, on peut chipoter sur le fait qu’il est facile et qu’il y a quand même moins de séquences que sur Playstation 2, mais c’est oublier que sur cette version la physique est agréable, la fluidité au rendez-vous et surtout la frustration est restée enfermée dans les toilettes après une indigestion sur la version PS2. Vous cherchez un jeu de caisse cool à faire sur GBA ?? Arrêtez de tergiverser et jetez dès maintenant votre dévolu sur cette superbe version GBA.
La note de Pedro : 8/10
Le visage du cascadeur difforme t’a terrorisé ?? Viens te planquer sur la page Oldies Boy de Twitter et Instagram ! Tu oublieras de suite cette mésaventure, tu y verras du contenu sympa et tu seras averti quand les futures articles sortiront 🙂
Oldies Boy 